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Page de dialogue
Certains thèmes abordés pouvant prêter à discussion,
voire à polémique, cette page est consacrée au dialogue
avec les internautes, comme dans un blog. Rappel : ceci n'est pas un blog
ni un forum. Les commentaires et témoignages sont donc à m'envoyer
par courrier électronique :

Bermudes 1 — Fantômes
1 - 2 — Réchauffement climatique
1 — Chronoviseur 1 —
1. Gustave, de Seine-et-Marne, 29 août 2008 :
— Vous ne parlez pas du Triangle des Bermudes. Serait-ce que vous n'avez
rien à en dire ? Réponse : — Je n'ai pas prévu
d'y consacrer une page. Selon mes renseignements, cette légende moderne
a été inventée de toutes pièces par un certain Charles
Berlitz, qui a envisagé un ensemble de bateaux et d'avions qui s'étaient
abîmés en mer ou sur la terre ; il a modifié les lieux
et les dates, il a tout situé dans le fameux Triangle, il a fait un livre
avec ça et a gagné des sous ; cela a été démontré
par Larry Kushe en 1975. Ensuite, tous les ouvrages qui ont
traité du même thème ont repris les exemples de Berlitz
sans vérifier ;
certains ont même fait fleurir une douzaine de
triangles mystérieux sur le globe, près du Japon, de l'Espagne,
etc. Evidemment, on n'a jamais rien pu
retrouver dans le sinistre Triangle, puisque rien ne s'était passé là.
Ce qui n'empêche pas cette zone d'être intéressante, pour
d'autres raisons. Je noterai au passage l'attrait de la forme mathématique
pour les amateurs d'ésotérisme, les exemples sont nombreux. —
Bien, merci. Mais vous ne dites pas tout. — Pardon ? — Vous savez
bien que je n'existe pas, c'est vous qui m'avez inventé, et je ne vous
ai jamais envoyé de courriel. D'ailleurs, qui s'appelle encore Gustave
de nos jours ? — Vous utilisez le terme français courriel
plutôt que l'anglais mail, c'est une initiative très
louable dont je vous félicite. — Certes, mais vous ne répondez
pas à mon objection. — Oui, je vous ai inventé, vous n'existez
pas. — C'est de la triche ! — Bien sûr, mais je ne sais pas
si des gens vont m'écrire ; alors, c'est pour amorcer la pompe. —
Ah ! bon ! Alors, d'accord.
2. Jean-Marc, de Bois-Bernard, 30 août 2008 :

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Ce paisible vieillard en rockin' chair est en fait aussi une boîte à
musique. La pipe et le journal sont égarés. Tout le portrait craché de mon père
(en plus chevelu tout de même) à qui j'avais offert ce type de
fauteuil dans lequel il aimait lire son quotidien, la pipe au bec ! Ça
l'amusait quand je faisais le rapprochement...
Ce "pépé" était rangé sur le dessus d'une bonnetière, dans ma chambre,
depuis quelques années, quand mon père est décédé. La boîte à musique s'est
déclenchée en pleine nuit, le lendemain de sa mort ! Un petit coucou de mon
"vieux", musicien à ses heures ? Bizarre, non ?
Quand ma mère est décédée, un an plus tard, il est arrivé une chose étrange
également : je regardais seul la télé dans le salon quand j'ai nettement senti
un parfum... Ma femme a eu droit aussi à ce parfum, alors qu'elle était au
lit... Comme c'est étrange !...
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3. Message de SIM K1000, 31 août 2008. Localisation : Hamamézon.
« Une nuit j'ai rêvé que je tombais en panne de voiture. Le lendemain matin je me suis réveillé avec mon pyjama plein de graisse ! »
— Merci, Michel, pour ce témoignage digne du Cri
de la Truite.
4. 1. Gustave, de Seine-et-Marne, 16 novembre 2008 :
— Vous me reconnaissez ? Je vous ai déjà écrit. — Bien
sûr, je vous reconnais, vous êtes Gustave. Comment allez-vous ? — Très
bien, merci. Il paraît que vous avez correspondu avec Laurent Cabrol au
sujet de son livre, où il met en doute la responsabilité de l'homme
dans le réchauffement climatique ? — Correspondu, c'est
un grand mot. J'ai laissé sur son blog un commentaire long et détaillé,
à côté des nullités bourrées de fautes qui
y figuraient. Trois commentaires seulement, entre mai et novembre, bien peu
de gens s'adressent à ce grand homme ; ou bien ce sont les seuls
à approuver. — Ou bien c'est un blog bidon. Votre commentaire a-t-il
été publié ? — Toujours pas, et je doute qu'il
le soit. J'en livre le texte ici.
Vous verrez que je suis resté courtois. — Cela signifie que vous
avez envie de ne plus l'être ? — Je m'exprime toujours poliment,
mais voici ce que je pense réellement : Laurent Cabrol n'est pas
un scientifique, à la différence de certains météorologues
qui interviennent par exemple sur les ondes nationales ; c'est un présentateur
météo, en fait un animateur, qui apprend sa leçon mais
n'a jamais étudié sérieusement ; il n'est donc aucunement
qualifié pour porter un jugement sur les conclusions de l'immense majorité
des spécialistes. Il confond d'ailleurs météorologie (prévisions
à court terme, son domaine) et climatologie (étude de l'évolution
du climat sur les siècles, millénaires, millions d'années) ;
les prévisions météorologiques pourront difficilement dépasser
15 jours, alors que la climatologie obtient des résultats fiables. De
la même façon, tout ce qui relève des lois dites du chaos
est imprévisible à court terme et prévisible à long
terme. — Il faudra que vous m'expliquiez cela. — Quand vous
voudrez. Je continue. Laurent Cabrol s'attaque à ce qu'il appelle « la
pensée unique ». Il désigne ainsi l'opinion générale,
en la dénigrant par cette expression péjorative utilisée
par Nicolas Sarkozy (hasard ?) candidat à la Présidence en
2007, pour qualifier ses propres contradicteurs. Cette expression sert à
le mettre lui-même en valeur, lui qui aurait raison contre l'avis de tous
les autres, Zorro courageux qui viendrait ramener le bon sens au milieu du vent
de folie. Zorro a été très déçu par l'attitude
d'Hubert Reeves, qui lui a amèrement reproché de démobiliser
la population, avant de lui tourner le dos. Pour le brave Laurent, c'est le
grand savant et sage parmi les sages qui se trompe, et l'ignorant qui a raison ;
le doute ne l'effleure même pas, ce n'est pas un signe d'intelligence. — Il
ne s'est donc pas renseigné avant d'écrire son livre ? — Il
a lu, avoue-t-il, quelques ouvrages, non les travaux des spécialistes,
mais ceux qu'il a réussi à comprendre... — Que cherche-t-il
donc ? — D'abord, à vendre son livre, en exploitant sa notoriété
d'animateur. D'où ce dilemme : faut-il acheter ce livre ?
Je dirai non, car il exploitera les chiffres de vente comme argument à
sa gloire. On peut le lire, à condition de l'emprunter. Le grand Hubert
ne l'avait pas lu, d'ailleurs, car les interviews et commentaires de l'auteur sont
suffisants pour connaître ses principaux arguments. Ensuite, voici où
je vais être désagréable : Laurent Cabrol officie sur
TF1... — Et s'adresse donc à un public peu cultivé ? — C'est
vous qui le dites. Public français, d'abord, et Laurent confond sans
cesse volontairement la France et la planète, en affirmant : vous
n'êtes pas responsables, vous français, voyez la Chine, voyez les
USA... Evidemment ! mais est-ce une raison pour ne pas faire d'effort,
ne pas chercher, ne pas participer, ne pas donner l'exemple ? TF1, ensuite, est
la chaîne du superficiel, de l'esbrouffe, et, surtout, du « temps
de cerveau disponible pour Coca-Cola ». La chaîne de la publicité
reine, donc de la consommation reine. Le propos de Laurent Cabrol consiste à
dire : consommez, consommez sans vous soucier de rien, inutile de vous
freiner, faites l'autruche, la Terre s'en sortira bien toute seule. Autrement
dit, il travaille pour ses employeurs. — Vous ne l'envoyez pas dire.
Mais vous êtes sévère avec les autruches, qui méritent
mieux que leur réputation.
5. Message de Brigitte, le 18 novembre 2010, concernant le
chronoviseur :
Dans les années 90, j'ai approché, puis présidé,
une association d'écologie spirituelle, « Vivre à l'ère
libre », dans laquelle on faisait venir des conférenciers, sur
des sujets ésotériques, surnaturels, spirituels, ou médecine
parallèle, alimentation bio, bref, de quoi avoir les RG de temps en temps
dans la salle, pauvres citoyens laïcs et lambda que nous étions.
Mais en France, si tu t'intéresses à la méditation, à
l'énergie, à l'anthroposophie, au contact avec les décédés,
aux anges, à la Kabbale, à la réincarnation, aux OVNI,
aux thérapies douces, à l'homéopathie... enfin tous sujets
diaboliques, tu te fais taper dessus au nom de la ligue anti-sectes ! Je rigole
car maintenant, beaucoup de thérapies abordées alors se déploient
dans les maisons de quartier : yoga, sophrologie, and Co. Bref, un de nos
conférenciers préférés, le Père François
Brune, venu plusieurs fois car simple et sympa, était un prêtre
catholique mais mal vu du Vatican car s'intéressant de près aux
techniques pour entrer en communication avec les morts. Tu imagines ! Son livre
le plus connu est « Les morts nous parlent ». Donc il enregistre
des voix avec du matériel audio et des formes aussi sur les écrans
télé... Non, ne ris pas ! Expériences sérieuses !
De quelle nature bien sûr ?? Il est venu également nous parler
d'un livre, « Christ et Karma », et à cette occasion, il
est resté dormir à l'hôtel le samedi soir. Le dimanche matin,
je suis passée le chercher pour le raccompagner au train pour Paris,
et nous avons discuté en chemin. Je lui ai demandé s'il écrivait
un nouveau livre. Et en effet, il m'a confié qu'il menait une enquête
très délicate sur une machine inventée en Italie entre
les 2 guerres et qui avait été démontée d'un commun
accord avec le Vatican, vu la dangerosité d'une telle technique. Son
nom : le chronoviseur, qui a permis de rapporter des images très troublantes. Les
années passant et l'association arrêtée depuis longtemps,
j'ai vérifié sur internet s'il avait bien édité
son bouquin, et en effet, j'ai pu faire venir l'ouvrage « Le chronoviseur »
via internet. Ça décoiffe et laisse rêveur. Je l'ai prêté
à mon neveu. Donc tu peux vérifier cela sur le web, toi l'enquêteur
zélé mais incrédule. Brigitte
Note : j'ai un avis, bien sûr, sur le chronoviseur, mais ceci
est une page d'expression libre, et je ne réponds que si les gens me
sollicitent. Vous trouverez les détails de cette « invention »
sur Wikipedia.
BB
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