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LINUX |
Actualisation rapide au 1er août
2013 : la nouvelle distribution Mageia
remplace excellement Mandriva,
qui n'a pourtant pas disparu, mais qui a connu des bugs et des difficultés
économiques. Essayez, vous ne serez pas déçus !
Le grand concurrent de Windows est
LINUX
(symbole : un pingouin).
Élaboré en 1991 par le finlandais Linus Torvalds à partir du
système industriel UNIX, Linux (GNU-Linux) connaît depuis 1997 des
versions graphiques qui n'ont rien à envier à Windows et lui
font de plus en plus de concurrence. Plus exactement, Linux constitue
le noyau, autour
duquel s'articulent un certain nombre de distributions,
c'est-à-dire de variantes de ce système d'exploitation, développées
par des sociétés ou des particuliers. Certaines distributions
sont complètement gratuites, et même les distributions commerciales,
payantes pour les entreprises, possèdent une version gratuite
pour les particuliers, comprenant le système et jusqu'à 2000 applications.
Les plus connues : Mandriva,
anciennement Mandrake
(Mandriva Free 2010 en...
octobre 2009), Suse, ou Debian,
plutôt réservée aux professionnels, mais qui constitue la base de plus nombreuses distributions comme Knoppix
ou Mepis et
surtout Ubuntu.
Cette dernière distribution est devenue la distribution Linux la plus
répandue (avec l'environnement graphique KDE :
Kubuntu).
capture d'écran
un peu ancienne, Linux Mandrake
version 10.1
OpenOffice
et The Gimp ouverts sur le bureau,
ainsi que la cascade des menus
(programmes disponibles)
La caractéristique fondamentale de Linux, logiciel libre , c'est qu'il s'agit d'un système ouvert (Open Source) : chacun a le droit d'aller farfouiller, de trouver et de corriger les erreurs s'il y en a. C'est donc un système en constante évolution, car des milliers de développeurs dans le monde travaillent sans cesse à l'amélioration des programmes. En général, le système va chercher régulièrement ses mises à jour. Ajoutons que les logiciels en Open Source ne peuvent être piégés, sous peine d'une dénonciation immédiate par les développeurs indépendants qui l'examinent ; à l'inverse, Internet Explorer, par exemple, est livré d'origine avec un spyware qui s'appelle Alexa.
Une grande qualité du système, c'est qu'il est entièrement cloisonné, et que les failles sont rares, ou vite corrigées. Sur un ordinateur personnel, on possède généralement plusieurs comptes, avec chacun un mot de passe : le « superutilisateur » (moi, vous !) s'appelle « root » ; en root, on peut installer et désinstaller, toucher à tout, et faire à l'occasion de grosses bêtises si on n'y connaît rien. Puis, un 2ème compte, mon nom en principe, avec un mot de passe différent, et les programmes autorisés par le superutilisateur « root » (suite bureautique, logiciels graphiques ou musicaux, jeux...) ou ceux que j'ai installés dans mon répertoire home. Sous mon nom, je ne peux toucher qu'à ce qui m'appartient ; si je fais une bêtise, elle ne compromet pas tout le système. Puis, si je veux, un 3ème compte, par exemple « toto », avec pour mot de passe le nom de mon chat, où je peux faire tous les bidouillages, tous les essais, toutes les bêtises, sans compromettre le système ni le compte avec lequel je travaille.
Dans la pratique, Linux plante très rarement ; une version qui vient de sortir peut comporter quelques bugs, souvent mineurs. Il y a presque toujours moyen de s'en sortir si on fait une erreur : avec l'application « kill » (le « tueur d'applications »), ou une combinaison de touches pour fermer une application récalcitrante. La plupart des serveurs sur Internet sont sous Linux, en particulier la Debian, réputée pour sa stabilité, et dont l'objectif est tout simplement le zéro bug...
Linux est le système le plus sûr aujourd'hui, surtout quand on travaille en réseau. Si une faille est détectée, il y a toujours des linuxiens prêts à travailler dessus. Il existe pour l'instant très peu de virus sous Linux, voire pratiquement aucun, car 1) ils auraient bien du mal à se mettre en place 2) pourquoi s'embêter à élaborer difficilement une arme qui risque fort de ne pas fonctionner alors que c'est si facile de déstabiliser Windows ? 3) Il y a bien moins de « linuxiens » que de « windowsiens », et un virus qui resterait marginal, ce ne serait pas amusant. Ce qu'il peut exister, ce sont des « chevaux de Troie », qui cherchent les failles du système pour s'y introduire et y voler des secrets, mais c'est rare, et les brèches sont vite comblées. Ceci n'empêche pas qu'un programme, ou sa dernière version sortie un peu rapidement, puisse posséder des bogues, des erreurs. Les versions « download » (qu'on charge librement sur Internet) peuvent contenir des applications qui soient encore en développement, et ne fonctionnent pas bien ou pas du tout ; ce fut le cas de la PAO Scribus ou de The Gimp à leurs débuts.
Linux est depuis longtemps un système multi-tâches performant : vous pouvez en même temps formater une disquette, graver un CD, et travailler pendant ce temps sur traitement de texte. Sous Windows 95 ou 98, on ne pouvait rien faire pendant qu'on formatait une disquette.
Autre avantage considérable de Linux : sa gratuité, ou son coût modique. Les revues spécialisées en livrent régulièrement des CD ou DVD, qui ne coûtent donc que le prix de la revue (7,50 €), et comportent une quantité d'applications gratuites (2000, sur le DVD de Mandriva Free, dont la suite bureautique gratuite OpenOffice). Si on dispose d'une connection rapide, on peut le télécharger gratuitement sur les sites spécialisés. Dans les versions payantes, le PowerPack de Mandriva comprend 7 CD ou un DVD contenant le système et 2300 applications, un manuel de références et un guide utilisateur, un support téléphonique, le tout pour environ 70 €. Chaque distribution comprend en outre toute une variété d'environnements graphiques différents, au choix de l'utilisateur (KDE, Gnome, etc.), permettant de personnaliser l'apparence. La Suse 10.1 a même sorti le premier bureau en 3D, à peu près un an avant le nouveau Windows Vista.
A signaler : Knoppix,
le premier système Linux à fonctionner entièrement sur un CD bootable, et qui
contient
tous les outils nécessaires, permettant de travailler sous Linux sans
l'installer. Est arrivée ensuite Mandrake
Move rebaptisée Mandriva One, puis Mepis, qui est une Debian. Ces
versions peuvent aussi s'installer sur disque dur. Dans
la même optique, Shinux,
une version ultralégère, qui tient dans une image ISO
de 100 mégas à graver sur un CD, avec pourtant la plupart des applications
nécessaires, un excellent système de secours. Enfin
s'est développée Ubuntu,
sans doute le meilleur
choix actuel.
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libres. |
L'inconvénient majeur de Linux a été longtemps la difficulté à installer et à configurer, car il fallait bien connaître son matériel : type de moniteur, de carte vidéo, de carte son, etc., pour aider le programme d'installation à choisir. Cet inconvénient est disparu aujourd'hui, car les programmes d'installation, entièrement graphiques, reconnaissent automatiquement le matériel.
Autre inconvénient : Windows et Linux ne s'aiment pas du tout. Sous Linux, il existe des émulateurs (Wine, WmWare, Dosemu, DOSBox) qui permettent de lancer des programmes Windows ou DOS ; Linux sait lire sur les disques occupés par Windows ; l'inverse n'est pas vrai. Il faut donc, ou bien posséder deux disques durs, ou bien partitionner le disque, et installer séparément les deux systèmes. Certaines versions de Linux peuvent écrire sur une partition NTFS, d'autres non.
Le handicap principal qui reste aujourd'hui à Linux, c'est que les logiciels commerciaux, les jeux, les applications sont d'abord élaborés pour Windows, dominant commercialement. Les développeurs linuxiens doivent insister lourdement pour obtenir les sources des programmes, et élaborer par exemple les drivers (pilotes) qui feront fonctionner votre imprimante ou votre scanner. Il y a donc un retard relatif dans la reconnaissance du matériel récent, en particulier. La réalité montre toutefois que les toutes dernières versions de Linux reconnaissent le matériel le plus récent, ce qui n'est pas toujours le cas avec Windows. Et puis, la manipulation de Linux demande encore un peu d'expérience, car on est parfois dérouté si on n'a connu que Windows. Par exemple, l'installation d'un nouveau logiciel n'est pas forcément des plus faciles.
Pourtant, certaines grands noms, comme Hewlett-Packard, se sont engagésr résolument pour Linux, et ont mis leurs produits en open source, accessibles à tous les développeurs. Le logiciel libre va sans doute concurrencer de plus en plus le géant Microsoft.
Mise à jour au 17 mai 2010