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Logiciels utiles
Mise à jour au 17 mai
2010
Utilitaires
La sécurité : pare-feu et antivirus
Si vous travaillez sous
Windows, ne négligez pas le caractère hautement destructeur de
certains virus informatiques. Un virus est un petit programme,
élaboré par quelque mauvais esprit, par jeu ou par volonté de
nuire, et qui s'infiltre à votre insu dans votre ordinateur,
se met en mémoire, se greffe sur les fichiers exécutifs que
vous ouvrez (win.com à l'ouverture de Windows,
word.exe au lancement de Word, etc.), attend
éventuellement une date fatidique, puis se met à jouer les
trouble-fêtes : certains sont simplement ludiques, ils font
apparaître un dinosaure sur votre écran, mais
d'autres abîment les programmes, mettent le plus grand
désordre sur le disque dur, et empêchent finalement le système
de fonctionner. Il n'est pas à exclure que certains
parviennent à abîmer matériellement l'ordinateur, en faisant
par exemple trop fonctionner le disque dur ou la carte vidéo,
mais ce n'est pas prouvé.
Comment attrape-t-on un virus
? Pas comme on attrape un rhume ! Autrefois, par un échange de
disquettes : le petit frère ramène un jeu fabuleux datant de
dix ans de chez son copain Jojo, et il ne sait pas que la
bécane de Jojo est infectée, et que le jeu qu'il est si fier
d'avoir ainsi piraté est porteur d'un germe, qui se répand sur
votre ordinateur, avant de contaminer ceux des copains qui
vont venir pirater le même jeu. Ou bien, vous travaillez sur
un fichier quelconque, vous le ramenez au boulot sur
clé USB ; vous le retravaillez sur l'ordinateur de l'usine, vous
enregistrez, vous le ramenez chez vous ; et à la première
utilisation, vous refilez à votre bécane un boot virus, une
méchanceté qui se place sur les secteurs de démarrage, et qui
s'est copiée de l'ordinateur du bureau à la clé, puis au
disque dur de votre ordinateur. D'autres virus peuvent
s'infiltrer dans les fichiers de Word, au suffixe
doc, quand ils contiennent des macros, qui sont de
mini-programmes inclus dans ces fichiers textes pour
automatiser certains réglages. Enfin, le plus fréquent aujourd'hui,
par connection Internet,
il arrive aussi qu'on laisse passer une cochonnerie de ce
genre, jointe par exemple à un e-mail comme fichier associé à
l'insu de votre correspondant, ou envoyé volontairement par
une mafia. Certains virus récents se propagent
directement sur le Web, et passent par les failles d'Internet Explorer quand
on est connecté.
Certains malwares ne sont pas
vraiment des virus, ils ne font pas de dégâts, mais ils ouvrent des
portes. On trouve parfois ce qu'on appelle un cheval de
Troie, un troyan (= troyen), comme disent les
américains (mais le cheval était grec, non ?). C'est un petit programme qui, quand vous vous
connectez à Internet, se connecte lui-même, tout seul comme un
grand, à l'ordinateur de son créateur, lequel petit curieux
peut alors savoir tout ce qui se trouve sur votre disque dur,
et vous voler tous vos codes ou votre photo préférée de
Buffy sans que vous vous en rendiez compte ; il peut vous
envoyer un message sur l'écran, vous avertissant que vous
n'avez pas intérêt à vous déconnecter, sinon il lance le
formatage de votre disque dur. Evidemment, ce sont les sites
officiels qui sont généralement attaqués, comme ceux des
banques, de Microsoft, ou de la Maison Blanche.
Comment se prémunir ?
-
Première
sécurité : le pare-feu, qui fermera et / ou
masquera tous les ports (entrées-sorties) de votre PC. L'idéal
est que les ports soient tous masqués, donc invisibles pour un
pirate. Ne vous contentez pas du pare-feu de Windows, qui est insuffisant.
Personnellement, j'utilise Comodo Firewall, un gratuit
qui a une excellente réputation. Comme pour les antivirus, les
plus commerciaux sont les moins bons.
- Quand on fait des
échanges, il faut toujours mettre une protection, là comme
ailleurs. Si vous emmenez une clé USB quelque part, il
faut la mettre si on peut en lecture seule, grâce à
un petit cran approprié. Vous travaillerez donc séparément au bureau et
chez vous, sans faire d'échanges. Si ce n'est pas possible,
passez-la à l'antivirus an rentrant.
-
Les CD ou DVD officiels sont
garantis sans virus connus. Les CD ou DVD gravés ou piratés
présentent les mêmes risques que les anciennes
disquettes, il faut
savoir d'où ils viennent.
-
Si vous recevez par e-mail
un fichier (dit attaché) qui vous étonne, même de
quelqu'un de connu, méfiez-vous, ne l'ouvrez pas sans une
vérification anti-virus ou un coup de fil à votre
correspondant. Plus encore si c'est un message d'un
inconnu. Astuce à connaître : les mails dont le fichier
attaché contient un virus sont presque tous jusqu'à présent
rédigés en anglais (c'est-à-dire en américain, les
Etats-Unis étant le centre du monde comme chacun
sait). Imaginez en effet un malheureux virus qui se
limiterait à la France ou au Luxembourg, quelle gloire
rapporterait-il à son créateur ? Procédure à suivre :
supprimez immédiatement le message douteux, surtout si le
fichier attaché porte un suffixe sensible
(exe, bat,
com, pif,
scr), et même si c'est
un fichier zip ou jpg. Certains comportent un double suffixe,
le 2ème (exe) après une centaine d'espaces (j'en
ai trouvé jusqu'à 134 !),
ce qui le rend quasi-invisible. Ou bien le suffixe est truqué,
c'est un fichier exécutif déguisé en image.
-
Quand vous surfez, sur
certains sites racoleurs (je ne ferai pas un dessin), on
voit parfois apparaître une fenêtre d'apparence
publicitaire qui vous dit en substance : « Serre-moi la
main, mon copain, clique ici » ; méfiez-vous. Il vaut mieux
d'ailleurs ne jamais cliquer sur ces publicités
ambulantes, dont certaines sont des pièges. Bien sûr, les
pages officielles de Nordnet, Free, Club Internet, la
MAIF, le Crédit Agricole, le Ministère des Finances...
sont contrôlées et stérilisées.
-
Un logiciel
antivirus est indispensable. Les plus connus sont
McAfee, Norton Antivirus, Bit
Defender... Mais Norton a été testé
comme le plus mauvais (il est aussi très difficile de s'en débarrasser), et McAfee est médiocre
- Bit Defender est plutôt bon. Gratuits : Avast, Antivir,
AVG... La
licence (gratuite) permet de charger quotidiennement les remises à
jour, et de se prémunir efficacement.
-
Autre solution : travaillez
sous Linux ou sur Mac, vous n'aurez rien à craindre.
- Faites jouer la concurrence : plutôt
qu'Internet Explorer et Outlook, qui sont des passoires,
utilisez Firefox ou Opera, Thunderbird pour le courriel.
-
Conseil enfin : connectez
vous de temps en temps à
www.hoaxbuster.com
; c'est un site très
sérieux consacré aux faux messages, faux virus entre
autres, et qui aide à ne pas paniquer.
Les utilitaires de compression
Un fichier entier occupe une
place précise sur le disque dur. Quand on en a beaucoup, le
disque est parfois bien rempli. Il y a moyen de faire un peu
le ménage si on est à l'étroit. Certains utilitaires
permettent de comprimer les données sans perte, simplement en
calculant qu'il y a par exemple 2300 fois dans votre texte la
lettre e, et que ce n'est pas la peine de l'écrire 2300
fois. Bref, grâce à certains calculs compliqués, ils arrivent
à compresser un fichier, ou toute une série, en un seul
fichier plus petit, et on peut gagner 5%, ou 90%, selon le
type de fichier de départ. Une image en format bmp
(point par point) peut ainsi se réduire de plusieurs dizaines
de fois.
Evidemment, compressés, les
fichiers ne sont plus utilisables, sinon il faut les
décompresser. Ce procédé sert au stockage, par exemple pour
des sauvegardes. Il sert aussi au transport, ou l'envoi par e-mail (10 fois moins de place
= 10 fois plus vite). Tout ce qu'on charge sur Internet est
généralement compressé.
-
Le format le plus connu et
le plus utilisé, c'est le format zip. On
trouve sur Internet des quantités de fichiers zippés, et
la possession de Winzip par exemple est
indispensable si on veut charger des tas de choses sur
Internet. Winzip est proposé en shareware (= à
l'essai) sur les CD des magazines ; il fonctionne, avec un
écran de rappel qui ne disparaît que si vous payez la
licence.
-
Après Winzip, le
plus connu est Winrar, qui peut zipper et dézipper
aussi bien. Il est même un peu plus efficace.
-
Sous Linux et NewDeal, on
trouve les programmes équivalents, adaptés au système ;
par exemple GeoZip sous NewDeal.
Les utilitaires système
Depuis Windows 95, deux
utilitaires ont été intégrés au système, placés généralement
dans les Accessoires ; il faut les connaître et s'en
servir :
-
Scandisk
: il existe aussi (d'abord)
dans le DOS qui, nous l'avons dit, reste sous-jacent même
sous Windows ; c'est celui qui se met en marche au
redémarrage quand Windows ne s'est pas arrêté correctement
(en mode texte sur fond bleu). C'est un utilitaire de
vérification de l'intégrité du disque, des dossiers et des
fichiers. En mode normal, rapide, il vérifie les dossiers
et fichiers, corrige les erreurs, et récupère des
fragments de fichiers perdus ou mal effacés ; fragments
qu'on supprime d'ailleurs ensuite, car généralement on ne
peut rien en faire. En mode minutieux, il vérifie
l'intégrité du disque, relève (corrige parfois) les
secteurs défectueux ; cette vérification est très longue
sur les disques actuels ; il faut la faire quand on a de
gros problèmes fréquents.
-
Le
défragmenteur de
disque : dans
certains cas, surtout quand le disque est presque plein,
les fichiers peuvent être enregistrés en plusieurs
morceaux à plusieurs endroits du disque (j'en ai déjà
vu en 2800 morceaux !), ils sont alors
fragmentés ; le programme qui les utilise doit tout
rechercher, et ça prend du temps. Le défragmenteur recolle
les morceaux, et éventuellement remet tous les
fichiers l'un derrière l'autre et bouche tous les trous.
Si votre ordinateur est devenu
lent, faites ceci, qui est un entretien régulier
indispensable :
-
Allez voir dans le
sous-dossier Windows / Temp : il peut être bourré
de fichiers temporaires inutiles (j'en ai déjà trouvé 800
sur un ordinateur), souvent vides, mais qui prennent de
la place quand même ; ils ont le suffixe tmp.
Envoyez tout à la poubelle, et videz la poubelle. Eh !
pensez à vider régulièrement vla corbeille,
hein !
-
Passez Scandisk, en
mode normal, en cochant la case Réparer les erreurs
automatiquement. Quand il a fini, s'il a retrouvé des
fragments de fichiers perdus, il les a placés à la racine
du disque, là où l'Explorateur démarre d'office ;
ils ont un suffixe chk : File0001.chk,
File0002.chk, etc. Envoyez-les à la poubelle,
videz.
-
Lancez le défragmenteur
de disque, en prenant l'option défragmentation
totale. Vous pouvez partir déjeuner, car il en a pour
un bon moment. Après, vous ne reconnaîtrez plus votre
vieille bécane.
Ces utilitaires existent dans
le DOS depuis le DOS 6. Auparavant, il y avait des programmes
spécialisés, comme le célèbre PCTools.
Le défragmenteur n'existe pas
sous Linux, qui n'en a pas besoin et se débrouille tout seul
pour tout remettre en place.
D'autres
utilitaires existent encore ; je ne signalerai que les
programmes de type Uninstall. Les plus connus se trouvent chez Norton et chez
McAfee. Ils permettent de désinstaller proprement un
programme entier, avec toutes ses dépendances. Si on multiplie
les logiciels à l'essai, on multiplie les fichiers qui se
placent un peu partout, et on ne sait pas comment tout enlever
quand on veut faire le ménage. L'Uninstall est là pour
ça. En outre, il peut chercher les fichiers en double, faire
le tri, et aussi nettoyer la base de registres où
s'inscrivent tous les fichiers présents sur le disque ;
certains, qui ont été supprimés, sont pourtant encore inscrits
inutilement. Il faut aussi régulièrement nettoyer... le
dossier de Norton Uninstall, qui crée des sauvegardes
devenues inutiles et des sous-dossiers vides en quantité
(UndoDir0, UndoDir1...). Norton a d'ailleurs fait un utilitaire
pour désinataller complètement les produits Norton, qui laissent
toujours des traces empoisonnantes.
Pour le plaisir
Logiciels graphiques
Un logiciel graphique, cela
peut être :
-
Une PAO (voir la page
Logiciels bureautiques), qui permet d'élaborer des
magazines.
-
Un simple viewer, qui
permet de voir des images, dessins ou photos, comme
Microsoft Photo Editor ou Imaging
sous Windows. L'un des plus connus est ACDSee, qui affiche en
diaporama toutes les images d'un répertoire (on clique
sur l'une d'elles pour la voir en gros plan), effectue des
conversions et certaines transformations
(embellissement), etc. Meilleur concurrent libre :
XNView, gratuit. Plus léger, rapide, et
gratuit, on peut conseiller
IrfanView,
qui permet aussi de voir
des images animées ou d'enregistrer en différents
formats.
-
Un programme de retouche
d'image : PaintShop Pro est l'un des plus
complets dans le genre, bien moins cher que Photoshop ; on peut bien sûr voir toutes
sortes d'images et les convertir en une quantité de
formats différents, mais aussi retoucher ou trafiquer tout
ce qu'on veut, en n'étant limité que par les dons
artistiques. Il existe en shareware, et se bloque au bout
de 2 mois si on ne paye pas la licence. Du même type mais
avec un look un peu déroutant : The Gimp,
qui a d'abord été développé pour Linux, mais qui existe
aussi sous Windows maintenant. Avantage considérable : il
est gratuit, comme la plupart des programmes pour
Linux, et il est présenté comme équivalent
à Photoshop.
-
Bien d'autres logiciels
particuliers existent, comme Cartes de visite (je
n'explique pas), ou Print Artist, qui permet
de composer des calendriers, des affiches, des cartes,
etc., en suivant des modèles. A l'achat d'une imprimante
ou d'un scanner, on a souvent en prime un logiciel
graphique, comme iPhoto Plus, MGI
PhotoSuite, HP Photo Idea, etc.
De la
musique
Ecouter de la musique ? Votre
ordinateur le permet, avec les outils fournis, que ce
soit sous Windows ou sous Linux. Au minimum, les formats à
connaître :
-
Le format
wav
est le format brut,
intégral, comme une image point par point, et ça prend de
la place. Windows ou Linux s'ouvrent sur des sons
wav que l'on peut choisir. Avec
l'Explorateur, on les écoute en double-cliquant
dessus. Un morceau Wav (une chanson) peut facilement
atteindre 50 ou 60 Mo.
-
Le format
midi
, lu par le lecteur multimedia de Windows ou le
lecteur midi de Linux, est fort différent : en
fait, c'est une partition, qui est lue avec les sons
pré-programmés de l'ordinateur, et qui est éditable avec
un programme de musique. Il prend une place aussi
réduite qu'un fichier texte ; bien sûr, le son de piano,
géré par votre ordinateur, n'est pas franchement celui
d'un piano à queue. Mais les programmes professionnels
aboutissent à des résultats assez extraordinaires (tous
les effets de la guitare de Dire Straits...). Une
partition midi, éditée, peut être ensuite impimée,
ça intéressera les musiciens.
-
Le format
mp3
est celui qu'il faut
connaître aujourd'hui. C'est un format compressé, qui
supprime des fréquences inaudibles mais qui prennent de la
place sur les CD, et le résultat de la compression est
remarquable. Le programme le plus connu sous Windows est
Winamp ; Linux a aussi ses lecteurs
mp3, fournis avec le système. Un fichier MP3 peut
atteindre un taux de compression de 10 ou 11, soit entre 4
ou 5 Mo le morceau au lieu de 50-60. Mieux encore que le
mp3, le mp3Pro
est sorti plus récemment ; c'est une technologie Thomson
Multimedia ; le taux de compression est encore
meilleur, puisque le fichier obtenu ne prend plus que 1,5
à 2 megas (soit environ 4,5% du fichier initial), et la
qualité est encore supérieure...
A connaître aussi, le format entièrement libre Ogg
Vorbis, bien connu des Linuxiens.
Voici la marche à suivre que je
vous conseille :
-
Chargez sur Internet un
premier programme qui vous permettra d'extraire et de
copier sur disque dur vos morceaux préférés sur vos CD
audio : CDex, en
version française, sur
[
www.darkcristal.com]. C'est un programme libre,
que vous pouvez utiliser sans problème. Rappel : il faut
de la place sur disque dur, une chanson extraite prenant
entre 35 et 50 megas, en format wav.
Il existe aussi d'autres logiciels excellents et gratuits comme
AudioGrabber,
celui que j'utilise personnellement, et qui permet différents
niveaux de compression.
-
Chargez ensuite
Thomson mp3PRO
Audioplayer sur
[
www.codingtechnologies.com/mp3PROzone] ; c'est
une version d'évaluation libre, pour l'instant. Avec ce
programme, vous compresserez en mp3(Pro) les
fichiers wav précédents, et vous les écouterez de
préférence avec ce même programme, qui les lira mieux que
Winamp.
Ces programmes sont fournis
régulièrement aussi sur les CD des magazines. Ce que vous
chargez, ce sont bien sûr des fichiers d'installation, que
vous lancerez en cliquant dessus, et qui vont vous installer
les programmes de manière automatisée. Well. Bonne
musique.
Pour le plaisir, on peut encore
aborder l'image vidéo sur ordinateur, mais on sort là du
domaine de l'initiation. Au minimum, on peut regarder des
vidéos courtes en format avi, mpeg, flv... ; on peut
aussi visionner un film en CD (DIVX) ou en DVD.