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L'ESTHETIQUE
Texte et illustrations - Longueur de page - Couleurs - Image d'arrière-plan - Un menu - Des effets
Permettre la navigation, la possibilité de sauter un chapitre (eh ! ce n'est pas un roman policier !), c'est ce que permet la présence d'un même menu tout au long des pages. Pour ce faire, plusieurs possibilités s'offrent à vous.
Une page à cadres (ou frames)
Dans Namo : Fichier / Nouveau / Encadrement :
J'ai choisi l'encadrement n°10.
Il me permet de mettre un bandeau en haut (le logo de mon site), un menu de
navigation à gauche (les titres de chapitres), et la page de contenu
à droite. Quand on clique dans le menu, on fait apparaître à
tour de rôle à droite les pages correspondantes. Voyez par exemple
mes pages Ressources informatiques libres. Le bandeau (en-tête)
et le menu restent en permanence sous les yeux.
En fait, cet encadrement
crée quatre pages, qu'on enregistrera dans l'ordre proposé par
Namo : l'en-tête, le menu gauche, le contenu de droite (la page d'accueil),
et enfin la page qui sert à régler l'organisation entre les trois,
et qu'on appellera impérativement index.htm.
Quand on établira
les liens dans la page de menu, il faudra choisir pour chacun le cadre cible :
detail, pour que ces pages s'ouvrent au bon endroit.
Rappel : j'enregistre
index.htm à la racine, mais les autres dans mon sous-dossier appelé
par exemple data.
Les encadrements peuvent avoir des inconvénients, certains n'aiment pas ce fonctionnement, les anciens navigateurs ne les interprètent pas bien. Mais on peut faire plus simple :
Un menu identique en haut de chaque page
Quand on a son plan bien en tête, on se fait une page modèle, avec comme ici un menu en haut, et si on veut le même en bas ; ou bien le menu en bas si la page est courte. Puis on se sert du modèle, et toutes les pages seront conformes entre elles. On peut aussi le faire à la fin, et le copier-coller d'une page à l'autre. Pas compliqué, et presque aussi efficace.
Il existe un certain nombre d'effets qui sont censés enjoliver une page. Je citerai tout particulièrement les animations Flash, les images gif animées, et les effets javascripts à l'ouverture.
Les animations Flash
Flash est un programme professionnel
de chez Macromedia, généralement vendu dans la même suite
hors de prix que Dreamweaver. Il permet de faire de superbes animations, de
vrais petits films, qui peuvent contenir aussi des liens sur lesquels on clique
pour ouvrir les pages. Et ça pèse quelques kilo-octets, pas plus.
Oui, mais d'abord, il y a le prix. Il existe des cracks,
au moins sur d'anciennes versions, mais ce sont des choses qui ne se font pas,
hein ?
Et surtout, il y a la difficulté. Faire du Flash, ça
s'apprend en licence professionnelle web-développeur, par exemple à
l'INSSET de Saint-Quentin. Et c'est un sacré boulot. Croyez-vous que
ça vaille la peine de passer de longs mois de votre belle jeunesse à
bricoler une petite animation qui, de toute façon, risque d'être
ridicule, mal fichue, inutile ?... Vous êtes bien d'accord avec moi.
Alors, qu'est-ce qu'on fait ? On pille. On en dégote une sur le
web, et on essaie de faire croire qu'on l'a inventée. Mais ça
peut coûter cher, ce genre d'embrouille. A éviter, pour un amateur,
le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Il y a des sharewares comme Flash
Creator qui permettent de réaliser de petites animations faciles.
Les gif animées
J'appellerai ça des
bitoniaux. Ou des petits zinzins qui bougent. Les gamins en raffolent, les débutants
les multiplient. Une gif animée, c'est en fait une image composite,
par exemple 4, ou 10, ou 20, qui se succèdent comme un petit film. Bien
sûr, plus c'est complexe, plus ça risque d'être lourd.
Eh
bien, c'est à utiliser avec la plus grande circonspection.
Parce que s'il y a quelque chose qui fait amateur, c'est bien ça.
Voici
un petit exemple de ce que ça peut donner si on en abuse : cliquez
ici (la page s'ouvre dans une nouvelle fenêtre).
Les javascripts
Namo permet de faire de superbes
animations à l'ouverture d'une page. Ah ! ça plaît
beaucoup aux néophytes ! Par exemple, un puzzle qui se déploie,
ou l'image de fond qui tombe du ciel comme dans un grand jeu de construction.
C'est
à utiliser quand même avec parcimonie. D'abord, ça alourdit
la page, le code rajouté étant assez abondant (dans l'exemple
qui va suivre : + 19 ko) ; ça
ralentit aussi forcément l'ouverture. Pour une page d'accueil sur laquelle
on ne revient plus, c'est raisonnable ; mais s'il est nécessaire
d'y retourner régulièrement, cela devient vite fastidieux. Et si toutes les pages s'ouvrent
ainsi, imaginez la crise de nerfs qui pointe dans les neurones du visiteur.
Elle n'aura pas le temps d'éclater, il aura zappé avant. Bref,
ce genre d'effet est plus ou moins à ranger au rayon des fausses bonnes
idées.
Pour voir un exemple de ce
que ça peut donner, cliquez ici :
(la page s'ouvre dans une nouvelle fenêtre).
Sinon, il existe de multiples
petits effets en javascript, comme un train qui traverse l'écran, ou
une bébête qui suit la souris. Le problème, c'est que les
navigateurs les interprètent de manière inégale.
Ah ! oui. le javascript, c'est un langage de programmation particulier à l'usage des pages web. Mais vous l'aviez deviné.