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CONSEILS DIVERS
Les polices de caractères
Ne multipliez pas les polices de caractères pour faire joli. Le conseil
qu'on donne depuis des lustres pour les journaux et magazines valent pour une
page web, qui est une sorte de magazine informatique : 2 polices différentes,
cela suffit généralement ; plus, ça fait désordre,
ou amateur. Bon, si vous arrivez à trois, ce n'est pas un drame, mais
arrêtez-vous là.
Evitez les polices originales, mais difficilement lisibles.
Evitez les polices exotiques. Vous pouvez posséder sur votre ordinateur
une jolie police de type Script, avec laquelle vous avez envie de constituer
vos titres. Sur votre écran, cela fait très beau, vous êtes
content de votre trouvaille. Vous regardez vos pages sur un autre ordinateur,
et là, déception, les caractères sont devenus ordinaires,
Times New Roman probablement.
Oui, mais cette police vous venait d'un
programme particulier, qui n'est pas installé sur l'autre ordinateur.
Ce que vous ne saviez pas, c'est que la police de caractères n'est
pas dans la page web, j'ai essayé de vous faire comprendre au début
que tout n'était que code, illusion. Votre page sera interprétée
par l'ordinateur de celui qui la visitera, en fonction de son système,
de son navigateur, et des polices qui sont installées. S'il ne possède
pas cette rareté, c'est la police par défaut qui prend le
relais.
Que faire alors, si on y tient ?
Il faut faire une image,
avec un programme approprié, comme Paintshop, The Gimp, Pixia...
Une image aux dimensions souhaitées, où l'on écrit le titre
voulu avec l'outil Texte. Et on enregistre en format gif, en paramétrant
un fond transparent. Et dans la page, ça fera joli, les gens n'y
verront que du feu.
Les présentes pages sont écrites avec la police Verdana, qui est relativement standard sous Windows. Il est possible que les internautes qui surfent sous Linux ou Mac en voient une autre. Pour ma part, j'ai installé sous Linux les polices Windows les plus intéressantes.
Restez standard
Comme je l'ai dit plusieurs fois, tous les internautes ne surfent pas avec le même navigateur que vous (probablement Internet Explorer), ni sous le même système (probablement Windows XP Familial, qui n'est pas une merveille). Certains sont sous Linux ou Mac, ou bien encore Windows 98, voire 95. Ils peuvent utiliser Internet Explorer, Netscape, Mozilla, Firefox, Opera, Konqueror, Epiphany, Safari... Or, il existe différentes variantes au code HTML, et les navigateurs les interprètent parfois différemment. En particulier, Internet Explorer, le plus répandu des navigateurs à cause du pouvoir commercial de Microsoft, est aussi certainement le moins bon, en plus d'être une passoire à virus.
Par exemple, un programme comme
Namo ou Dreamweaver permet de réaliser ce qu'on appelle
des couches, c'est-à-dire des zones de texte ou d'images qu'on
place librement à la souris, comme dans une PAO. En mode édition,
c'est parfait. Mais en mode aperçu, c'est souvent lamentable :
parce que le mode aperçu de Namo lance Internet Explorer ;
et celui-ci interprète très mal les balises concernées. On a ainsi
des couches qui se superposent, et ça devient illisible. Pourtant, Mozilla,
Firefox, Opera liront cette page sans erreur.
Evitez donc tout ce qui
semble offrir cette facilité, comme de punaiser une image où l'on
veut sur un mur.
Conséquence de ce qui vient d'être dit : indiquer sur sa page « Ce site est optimisé pour Internet Explorer », c'est d'abord du racisme, envers tous ceux qui ne souscrivent pas au monopole. Et c'est ensuite une ânerie : on n'optimise pas son site pour le plus mauvais navigateur. Et puis, quel Internet Explorer ? On sait qu'I.E.6 a rajouté des erreurs par rapport à I.E.5. Et ceux qui sont encore sous I.E.4, et qui ne voient pas les cadres, ou les javascripts ?
En vrac
Contrôlez votre orthographe, votre ponctuation, la correction typographique.
Tout ce qui est public (journaux, prospectus, sites web...) devrait être
impeccable. En particulier, les sites d'informatique regorgent de perles comme
celles-ci :
Je rempli le site lentement mais surement. Ne soyer pas surpris si certaines
pages marche en alternance c'est que je les modifie souvent avant qu'elle trouve
leur saveur final.
Aucun lien n'est fonctionnel ou presque, mais sa ne sera tardé. Donné moi
quelque jours et tous sera en ligne
Un son à l'ouverture d'une page, ça peut être fun.
D'accord, mais s'il dure une seconde ou deux. Un morceau entier, trois minutes
de flonflons avec tambours et trompettes sur le Carnaval de Dunkerque, c'est
insupportable. Surtout s'il se relance chaque fois qu'on revient sur la page...
Non, nous sommes là en plein dans le rayon des fausses bonnes idées.
Le
son (court, ultra-court !) à l'ouverture doit être de format
wav ou midi (mid). Le MP3, ça pose des problèmes.
Namo
permet le son à l'ouverture dans Fichier / Propriétés
du document, onglet Style, Fond sonore.
Par
contre, rien ne vous empêche de constituer des liens vers des sons, des
videos, des pdf... En prévenant le visiteur.
Les liens peuvent être accompagnés d'une bulle d'aide apparaissant
sous la souris, qui ajoute un conseil, un message, un avertissement...
Les images peuvent être associées à un texte alternatif,
qui apparaît pendant le temps que l'image met à se charger. Ce
texte peut apparaître aussi sous la souris, ce peut être un commentaire,
une blague, etc. Dans le code, on a avantage à remplacer la balise alt
par la balise title,
mieux interprétée par la majorité des navigateurs.
Sauf si cela se justifie, évitez que la page suivante s'ouvre dans une
nouvelle fenêtre (dans la constitution du lien, cadre cible :
blank). Si votre site comporte 10 pages, ça fera 10 fenêtres
ouvertes sur l'écran ; à la 3ème, le visiteur se sera déjà
évadé.
Dans les Propriétés du document (menu Fichier dans
Namo, onglet Général ; dans NVU, menu Format /
Titre et propriétés de la page), remplissez le nécessaire.
Un vrai titre, différent du nom de fichier (bio.htm), comme Biographie
de Toto Rigobert. Le nom de l'auteur, c'est-à-dire le vôtre.
Classification : le domaine concerné (musique, informatique...).
Quelques mots-clés, caractéristiques de votre thème, qui
permettront aux moteurs de recherche de répertorier facilement vos pages ;
en principe, pas plus de 11 mots, séparés par une virgule et un
espace. NVU ne propose pas les mots-clés, il faut le faire à
la main dans le code, une balise META
à rajouter, avec name="keywords" ;
voyez le code source de la présente page.
Les propriétés du document permettent de choisir un type d'encodage
HTML. Ne laissez pas Personnalisé. On peut choisir Europe occidentale
(ISO) ; pour ma part, je préfère Unicode (UTF8),
qui gère mieux les caractères accentués. Attention, j'ai
dit UTF8 (huit), pas un autre.
Pour ceux qui savent, on fait de très belles choses en utilisant
des styles, des CSS. Mais là, on n'est plus dans le travail
de débutant.