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HISTOIRE D'ACHEVILLE (3)

Documentation et photos anciennes recueillies par René Jacques.

La guerre de 1939-1945

Le village n'a pas été dévasté pendant la seconde guerre mondiale comme il l'a été pendant la première, mais toute la région a été le théâtre de violents combats au début de la guerre, et de non moins violents bombardements à la fin. En voici quelques images, prises à Lens :
 

la rue de Paris vue de la place Jean Jaurès

carrefour de la rue de la Porte d'Arras
et de la rue de la Paix

A Acheville, on note la chute de deux bombes et celle d'un avion. La population, comme toute celle de la région, a beaucoup souffert des privations.
Comme dans la région, des achevillois se sont engagés dans la Résistance. En particulier, deux jeunes hommes : Roger Maréchal, et Jean Lennes. Ils participaient à la distribution de tracts et de journaux clandestins, aux transports d'armes, aux sabotages de lignes téléphoniques, etc. Tous deux furent engagés dans l'action pour faire sauter le pont Sault à Dourges. Une opération qui ne réussit pas, car ils furent dénoncés par un habitant qui aurait alerté la Kommandatur d'Hénin-Liétard. Pris en embuscade, ils furent fusillés sur place le 14 août 1944. Jean Lennes avait 32 ans, Roger Maréchal avait 19 ans. Deux rues d'Acheville portent désormais leurs noms, et tous les noms des rues sont d'ailleurs inspirées des deux guerres, à l'exception des quartiers récents :

    rue Jean Lennes : la rue centrale, qui part vers Méricourt
    place du 11 novembre 1918, la place de la Mairie
    rue Roger Maréchal : la rue d'Arleux, de Fresnoy, la rue de l'église
    rue du Maréchal Leclerc : la rue de Rouvroy
    rue du Général De Gaulle : la rue de Bois-Bernard
    rue de la Libération : la rue de Vimy
    rue du 19 mars 1962 (fin de la Guerre d'Algérie), une rue en impasse qui donne sur la rue du Maréchal Leclerc

Document PDF : détail des événements dans la région d'Arras, par René Jacques (document PDF, 14 pages, 162 ko). A la fin du document, le récit de Georges Renault, qui conte son arrestation et son évasion.

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© Bernard Bouillon