1978 et suivantes : Postérité, suite
4. Jean-Jacques
Les deux fondateurs, Jean-Jacques et Bernard, ont continué de se rencontrer pendant des années à l'occasion de stages de folklore avec les chorales A Coeur Joie. Ils ont participé à l'enregistrement de deux disques sous l'égide de Bernard Lallement, dont la fabuleuse Missa Gallica, Grand Prix Audiovisuel du disque en 1982, réenregistrée le 28 mai 1996 au Cirque d'Hiver de Paris.
Jean-Jacques,
après son départ, a particulièrement travaillé le
violon, pour lequel il a été amené à prendre
des cours de solfège pendant 5 ans. Son professeur l'a poussé
à entrer dans un orchestre classique où il est resté 6
ans, jusqu'à ce qu'il parte dans le Doubs occuper un poste d'I.E.N (Inspecteur
de l'Education Nationale). Il a repris l'orchestre en 1991 à son retour
en Isère, mais s'est dès lors attaché à ce qui a
toujours été sa grande envie : le jazz, le swing, l'improvisation,
le style Grapelli.
Il a abandonné le bluegrass, la guitare et le banjo,
n'ayant pas trouvé de musiciens intéressés par ce
style en Isère. Il pratique donc toujours le swing, la musique improvisée,
le style balkanique, comme on peut le constater sur :
http://www.balkanoswing.com
5. François
Débarquant
dans le valenciennois, François s'est évidemment souvenu de la
MJC de Saint-Saulve, qui organisait des festivals folks et bluegrass. Il s'est
présenté avec son dobro dans le bureau du directeur, pour rencontrer
une jeune formation nommée Country Way, dont les musiciens lui ont demandé
de revenir à la répétition du vendredi suivant. Ces musiciens
s'appelaient André Tardy (mandoline), Jean-Pierre Ollivier (guitare, vocal lead), Bernard Gauthier (banjo), Dominique Guillot (guitare).
Jean-François Ollivier (contrebasse, remplacé ensuite par Pierre Orphelin), Country Way jouait
du bluegrass, mais s'est mis aussi pendant 2 à 3 ans à la country,
avec chanteuse (Nadine Guillot), guitares électriques et acoustiques (Dominique, Jean-Pierre, André),
mandoline (André), basse (Jean-Marc Lament), batterie (Hervé Parent), et même pedal
steel : celle de François, qui a appris cet instrument difficile
grâce à des cours de Jean-Yves Lozac'h, à Paris.
Country
Way a duré près de 8 ans. Des concerts à la MJC de
St-Saulve et ailleurs, des premières parties, par exemple de Marcel Dadi
à Valenciennes, une tournée Jeunesse et Sports, l'enregistrement
de 3 morceaux sur un disque de la MJC.
Etape suivante : le groupe Estaminet, où Dominique l'invite à venir tenir la basse en 1981. C'est un groupe de bal folk, qui tourne beaucoup, où François joue de la basse, mais aussi de la lap steel ou de la pedal steel en cajun, et s'occupe de la boîte à rythmes. Il y reste une vingtaine d'années, en en conserve des amitiés et d'excellents souvenirs, comme un voyage de 15 jours en Louisiane (1990), ou quatre semaines au Québec (1999).
Participation à deux autres groupes comme musicien invité : Country Cocktail et Blue Steamer, où il joue avec le luthier Daniel Oger.
Ses activités musicale s'arrêtent en 1999, après un incident avec Patrick, le leader du groupe et de l'association dont il était trésorier. Mais François n'est pas qu'un musicien, il est aussi un photographe et un historien. Ses reportages de festivals sont innombrables. Il a des collections complètes de diverses revues folks. Il gère, avec Dominique Guillot, la revue du FBMA (France Bluegrass Musique Association), le Bluegrass Times, dont il est rédacteur en chef. Depuis 2012, il s'est lancé dans un travail considérable : un Codex, la liste de tous les groupes français de bluegrass avec tous les détails, création, musiciens, style, instruments... ; plus de 700 référencés pour l'instant, et ce n'est jamais fini.
François a participé à différents disques, et rédigé une Méthode de Dobro de 83 pages, bilingue, avec exercices, biographies, tablatures, imprimée en 1991, et très recherchée par ceux qui veulent apprendre l'instrument.
Le site du FBMA : http://www.france-bluegrass.org/
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