1978 et suivantes : Postérité
Par la force des choses, le groupe n'existe plus à la rentrée de septembre 1977. Didier, le dernier arrivé, est parti pour études. François habite définitivement dans le valenciennois. Bernard et André résident encore à Lens, où ils agissent toujours au Foyer Albert Camus, mais il leur est désormais impossible de constituer un groupe, d'autant que La Grande Folque s'est dissoute sur un échec. En 1977-78, André se tourne vers la guitare électrique et, avec d'autres jeunes, fonde un groupe subtilement nommé Aspirine « pour faire des tubes et toucher de gros cachets », en réalité une « musique libre » qu'on peut qualifier de free rock. Bernard, cette année-là, traîne son ennui de folkeux-bluegrasseux du côté de Saint-Omer, où il s'est déniché des potes avec les chorales A Coeur Joie et les Choralies de Vaison-la-Romaine 1977, Thierry Lenne au banjo (au centre) et son frère Benoît à la guitare (à gauche). Malgré la bonne camaraderie, cette tentative péréclitera, avec de jeunes musiciens plus préoccupés par leurs clopes que par le travail instrumental. Pour son prochain stage de formation, en 1978, il abandonnera même la mandoline pour se consacrer à la guitare avec Russ Barenberg, ce qui désappointera d'ailleurs Christian Séguret qui aurait préféré le garder dans son atelier.
Aux
Choralies de Vaison-la-Romaine en août 1977
Image composite, à
partir de 2 photos prises à quelques secondes d'intervalle
Photos
en noir et blanc dégradées par le temps, sorry
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Voici un résumé du devenir de chacun, pas forcément dans un ordre précis, avec plus ou moins de détails selon le lien que nous avons gardé et les renseignements qu'ils nous ont fournis.
1.
Didier.
Ça va vite : aucune nouvelle de lui.
2.
Jean-Michel.
Nous l'avons revu à l'occasion, quand il revenait dans
le Nord pour raisons familiales. Après avoir quitté le groupe,
il a accompagné les troupes théâtrales des Quatre Sans Cous
(jeu de mots subtil...) et du Cercle Maïakowski, où il chantait
et jouait des instrumentaux. Bernard avait d'ailleurs aussi collaboré
avec les Quatre Sans Cous, pour lesquels il avait composé des chansons,
ainsi qu'avec un club de théâtre et poésie du Foyer Albert
Camus. Depuis 1999, Jean-Michel réside à Narbonne, où
il continue de jouer de la guitare et chanter, avec une playlist d'environ 180
chansons françaises plus des instrumentaux. La musique reste toujours
une de ses passions, et il aime les bonnes guitares.
3.
André.
Le contact est maintenu tant qu'André réside
à Lens. Après le lycée, il se lance dans des études
pour devenir ingénieur du son. Pendant les années de Lysaa, le
nouveau groupe de Bernard (voir plus loin), il lui arrive même de tenir
la table de mixage de ce groupe - souvenir en particulier d'une grande salle
carrelée à la résonnance infernale, où nul n'aurait
pu effectuer mieux que lui une sonorisation extrêmement délicate.
Par la suite, diplôme en poche, il travaillera pour la télévision,
puis pour le cinéma, où il exerce toujours.
Je pense avoir retrouvé trace de Thierry, mais pas de Benoît, ni du 3ème larron
dont j'ai oublié le nom (Jean-Claude ?) . Addicts à la cigarette, j'ai craint qu'ils ne fussent point partis pour finir centenaires,
quoique les photos que j'ai trouvées me montrent un Thierry en bonne santé, avec moins de cheveux. A l'époque,
il entrait dans une école d'ingénieurs.
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