LES FONCTIONS
CORRIGÉ
Exercice XVII
un véritable sanctuaire : attribut du COD le
catégorie :
c'est une fonction adjectivale, où l'on trouve soit des éléments
adjectivaux, soit des éléments nominaux, mais ces derniers
perdent sémantiquement l'essentiel de leur valeur nominale ;
ici, c'est un syntagme nominal, apte à être attribut.
morphologie :
il y a apparemment accord en genre et nombre avec le COD le
(masc. sing.), mais vu le sens métaphorique, cet accord n'est
pas systématique pour un SN.
distribution et
relations syntaxiques : ce syntagme est relié au COD
par l'intermédiaire du verbe considérer et de la préposition
comme ; il est placé derrière le verbe dans la
phrase canonique, sans pause, il n'est ni détachable, ni déplaçable,
ni supprimable ; la fonction est essentielle.
sémantique :
ce syntagme exprime une identité avec le COD, et apporte sur lui
une qualification, qui correspond à un jugement porté, exprimé
par le sens du verbe ; par transformation, ce verbe, à la
voix passive, serait sémantiquement proche du verbe sembler.
au roi : complément d'objet indirect second du verbe répéter
catégorie :
le COI est une fonction nominale ; ici, il s'agit d'un
syntagme nominal, apte à être complément d'objet.
morphologie :
aucun lien morphologique n'est possible avec un autre élément
de la phrase.
distribution et
relations syntaxiques : c'est un complément du verbe répéter ;
il n'est ni supprimable, ni théoriquement détachable ou déplaçable
dans la phrase canonique ; il est prépositionnel ; il
est accompagné d'un COD 1er qui correspond au contenu
des paroles, exprimé au discours indirect par la suite (propositionnelle)
de la phrase : ce qu'il... ; le verbe, doublement transitif, est de valence
triple (3
fonctions essentielles liées au verbe).
Le questionnement par pronom interrogatif donne la question à qui? La pronominalisation par pronom personnel donne le " datif " lui : il le lui répéta.
Dans une transformation passive, le COI 2nd subsiste : Ces paroles furent répétées au roi par lui. Ce ne serait pas le cas d'un COI seul ou d'un COI 1er, car le verbe ne pourrait connaître la construction passive.
sémantique :
le verbe exprime un échange de paroles ; le sujet est la
personne qui parle, le COD 1er correspond aux paroles,
et le CO Indirect second au bénéficiaire de cet échange de
paroles. La plupart des verbes doublement transitifs expriment un
échange, un transfert entre deux éléments de même type, généralement
humains. La construction la plus fréquente (3/4 de ces verbes)
est celle des verbes de don ou de paroles : quelqu'un donne
(dit) quelque chose à quelqu'un d'autre.
à la désolante insuffisance du menu : complément d'objet indirect du verbe parer
catégorie :
cette fonction nominale est assumée par un syntagme nominal,
apte à être complément d'objet.
morphologie :
aucun lien morphologique n'est possible avec un autre élément
de la phrase.
distribution et
relations syntaxiques : c'est un complément du verbe parer ;
il n'est ni supprimable, ni théoriquement détachable ou déplaçable
dans la phrase canonique ; il est prépositionnel ; le
verbe est de valence double.
Le questionnement par pronom interrogatif donne la question à quoi? La pronominalisation par pronom personnel donne le pronom y, qui correspond à un complément indirect introduit par à, et exprimant une " chose " (abstraite) : y parer.
sémantique :
ce complément ne possède pas d'autonomie sémantique, son sens
est sélectionné par celui du verbe parer (c'est quelque
chose à quoi on peut ou on doit remédier, donc un défaut).